VENDREDI 23 AOÛT 2019
Maryama Luccioni, alias Maryisonacid, est une artiste multidisciplinaire, DJ, promotrice, curatrice de radios telles que Worldwide FM et Berlin Community Radio, ainsi que détentrice de la marque AAITF et écrivain pour «Ambiance» Fanzine, réalisé avec son collectif. Elle grandit dans les années 80 dans une famille mixte entre Paris Barbès et la Corse. Elle pratique la danse classique au conservatoire pendant plus de dix ans et commence à collectionner des disques et des objets à 14 ans. Elle poursuit ses collections en ayant son propre magasin à Paris en 2010, et commence parallèlement à jouer dans de petits rassemblements et des bars de nuit souterrains. Finalement installée à Berlin, elle travaille avec le tristement célèbre turntablist et fondateur d’Homopatik.
Après quelques années de cette expérience enrichissante, elle prend un peu de temps pour elle-même et revient comme Maryisonacid. Elle commence sa propre soirée au bar post-punk de Berlin Neukölln en 2014 où elle joue souvent seule de 22h à 10h pour une foule underground très mélangée, avide de la variété de sons qu’elle présente et de sa sélection colorée. En 2015, la fête se déplace au Loftus Hall et devient une plate-forme musicale respectée. La même année, en 2017, la soirée est invitée au légendaire Festival de Jazz à Montreux, et ils commencent leur série de Live au Funkhaus à Berlin.
À partir de ce moment-là, elle tourne, se produit ou organise des événements dans le monde entier pour divers clubs, festivals et galeries. etc. et commence son propre partenariat avec The Vinyl Factory London en 2017. En septembre 2018, elle crée un fanzine intitulé «Ambiance» et donne la direction aux membres de son collectif. Il est lancé au Contact Club de Tokyo pour accompagner l’idée d’un mouvement culturel allant de pair avec l’AAITF. En 2019, elle est responsable de la programmation d’une série de concerts à la Volksbühne Berlin. Son amour pour la musique est au-delà de la scène de club, et c’est ce qui fait d’ elle un voyage très spécial et cinématographique, brisant les règles des ensembles de musique de danse traditionnelle: «De l’afro à la techno et tout le reste», dit-elle, il n’y a pratiquement aucun genre laissé de côté dans ses performances. Elle aime raconter des histoires, mais avec la facilité et l’énergie de quelqu’un qui sait conduire une fête.